Une photoréaction semblable à celle de la rhodopsine, le photodétecteur de la vision, a été reproduite dans une molécule synthétique. Cela ouvre la voie à l’optimisation de la fonction moléculaire, grâce à l’exploitation de la cohérence quantique, au cœur du mécanisme de ces réactions.
Comprendre l’excellent rendement de certaines photoréactions chimiques
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Publication :
Engineering the vibrational coherence of vision into a synthtic molecular device
M. Gueye, M. Manathunga, D. Agathangelou, Y. Orozco, M. Paolino, S. Fusi, S. Haacke, M. Olivucci et J. Léonard
Nature Communications (2018), doi:10.1038/s41467-017-02668-w
Contact chercheur : Jérémie Léonard
Photoisomérisation vibrationnellement cohérente. La molécule en insert réalise une conversion d’énergie lumineuse (photon absorbé) en énergie mécanique (torsion Φ), selon une photoisomérisation vibrationnellement cohérente (en haut) : un paquet d’onde vibrationnel conduit la molécule de l’état excité S1 vers l’état fondamental S0 (photoproduit), où il est révélé par un signal d’absorption transitoire oscillant (en bas à droite, tracé pour deux longueurs d’ondes de détection du photoproduit), dominé par des oscillations de période 0.4 ps correspondant au mouvement de torsion Φ. © IPCMS (CNRS/Univ. Strasbourg)
